Le rapport conclusif de la mission de l’Assemblée nationale relative à l’organisation de la santé mentale, rédigé par les députées Caroline Fiat et Martine Wonner, a provoqué de nombreux remous lors de sa parution en septembre 2019. Il semblait d’ailleurs rédigé notamment pour cela, tant le ton et la forme qu’il adopte sont peu communs dans ce type de documents parlementaires.
Commission des affaires sociales, mission d’information, n°2249, septembre 2019. www2.assemblee-nationale.fr Dès le long avant-propos du président de la mission d’information, Brahim Hammouche, le ton est donné : « La psychiatrie est en crise, les soignants au bord – voire pour certains déjà – en épuisement professionnel et les patients en grande souffrance. » S’ensuit une description apocalyptique : « Les causes de la crise sont multifactorielles et largement partagées avec celles de tout le système de santé : inégale répartition des moyens, désertification médicale, difficultés d’assurer la continuité et la gradation des soins, engorgement des urgences, cloisonnement entre la ville et l’hôpital, cloisonnement entre les disciplines, entre le somatique et la psychiatrie et même au sein de la santé mentale elle-même. À ces éléments s’ajoute une organisation territoriale peu efficiente, extrêmement complexe, illisible et à bien des égards peu cohérente et peu ou mal coordonnée par la puissance publique. » Plus loin, dans la synthèse du rapport, on trouve d’autres expressions du même registre : ...
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