Perçu comme libéral sur le plan économique, le Royaume-Uni est doté d’un système de santé formalisé, planifié et centralisé auquel les Britanniques sont très attachés. Pas un jour en effet sans que les médias ne parlent du National Health Service (NHS), de ses difficultés, de ses performances. Critiqué, mais adoré, le système de santé britannique est une exception en soi tant il va à l’encontre des idées reçues.
Alors que la crise économique exacerbe les problèmes non résolus du NHS et que le Healthcare du président américain Barack Obama – s’inspirant du modèle anglais – soulève de vives oppositions outre-Atlantique, le NHS semble en proie à d’importantes critiques et appelé à envisager une nouvelle restructuration dont le modèle serait peut-être à chercher auprès d’autres pays européens. Le NHS, entre réformes et restructurations Un système de santé universel et public, la « religion nationale » britannique Fondé en 1948 selon les principes du rapport Beveridge, le National Health Service (NHS) incarne le système de santé public du Royaume-Uni. Il s’articule sur un modèle formalisé, planifié et centralisé et fournit aux citoyens britanniques l’essentiel des soins médicaux allant de la médecine générale aux urgences en passant par les soins dentaires et les soins de longue durée. Ainsi, au Royaume-Uni, le NHS est conçu comme un service universel et gratuit, dispensé par le biais d’organismes publics dépendant directement du ministère de la Santé. Le secteur privé demeure de ce fait marginal (11 % de la population seulement est ...
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