Le burn-out affecte de plus en plus de soignants et complique la prise en charge des patients. On sait aujourd’hui que la philosophie et la narration peuvent contribuer à limiter la souffrance des professionnels de santé. L’auteure présente ici l’exemple de l’atelier d’écriture de la Chaire de Philosophie du GHU Paris Psychiatrie & Neurosciences.
Souffrance au travail et burn-out sont en constante augmentation dans les métiers soignants. Ils ont pour conséquence des troubles musculo-squelettiques, des décompensations cardiaques ou dépressives, voire, dans les cas les plus graves, des suicides. Cette souffrance a aussi des conséquences pour les patients, parce qu’un soignant en souffrance peut devenir cynique, manquer d’empathie et commettre des erreurs. Enfin, la souffrance au travail contribue à la pénurie de soignants(1) et au risque de soins dégradés pour les patients. La crise du Covid-19 a agi comme un révélateur des difficultés qui contribuent au burn-out des soignants. Si elle a montré combien les organisations du travail participent à leur souffrance, elle a aussi permis aux soignants de dire cette dernière, restée jusque-là silencieuse car attribuée à une faiblesse individuelle. Cette parole doit être le point de départ des recherches et actions visant à comprendre et à accompagner le burn-out des soignants. C’est pourquoi, dès 2020, la Chaire de Philosophie à l’hôpital a proposé au GHU Paris Psychiatrie & Neurosciences une « clinique philosophique du burn-out des ...
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