La ministre des Solidarités et de la Santé Agnès Buzyn a lancé officiellement le 6 novembre 2018 la généralisation du dossier médical partagé (DMP) en le qualifiant de « symbole de la stratégie de transformation du système de santé engagée par le gouvernement(1) ». Le DMP, un sujet qui date, un sujet qui fut qualifié d’« arlésienne », un sujet qui ne fait pas forcément encore l’unanimité auprès des professionnels, un sujet qui n’est pas encore bien connu du grand public pourtant pleinement concerné.
Un peu d’histoire… Si on attendait réellement ce dossier numérique depuis 2013, c’est un chantier de travail et de réflexion qui remonte à 2004. Ce dossier, à l’époque appelé « dossier médical personnel », est envisagé afin de remplacer le fameux carnet de santé édité sur support papier, qui lui-même rencontra bien des difficultés et se solda par un échec. Ce DMP arrive donc enfin dans le quotidien des usagers. Le souhait du ministère de la Santé est d’atteindre un objectif de 40 millions de dossiers ouverts d’ici à 202>(2). Le fait est que le DMP est à présent disponible pour tous, gratuit, sécurisé et non obligatoire. Mais sa non-création n’a aucune incidence sur la prise en charge financière du patient et ses remboursements. [encadre_shortcode titre='enc_2019_61_01'] Le DMP, un outil au service des patients et des professionnels Le DMP est avant tout un outil de prise en charge de la santé qui conjugue efficacité de la prise en charge, circulation de l’information et confidentialité. L’article R.1111-26 du code de la santé publique (CSP) nous éclaire sur ce point en définissant son objectif et en précisant les ...
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