En France, la recherche clinique hospitalière ne relève plus exclusivement des centres hospitaliers universitaires (CHU). De nombreuses structures de santé non universitaires, publiques ou privées, participent désormais de manière active aux protocoles de recherche et au progrès de la connaissance médicale. Les centres hospitaliers (CH) généraux publics occupent ainsi une place croissante et dynamique. Une évolution qui doit être comprise comme une opportunité pour la recherche clinique dans son ensemble.
Alors que l’enveloppe Merri(1) peut conduire à envisager la recherche hospitalière comme un jeu à somme nulle entre acteurs intéressés au partage d’une dotation financière fermée, la montée en puissance des CH généraux – ainsi que d’autres structures non universitaires – constitue au contraire un moyen de répondre aux défis de la connaissance scientifique et au rayonnement de la recherche française au niveau international. Par ailleurs, dans un contexte de tensions sur l’activité clinique et la démographie médicale, l’existence d’une dynamique recherche témoigne de bénéfices majeurs pour les établissements de santé concernés. En termes de recrutement de patientèle – par une offre de soins de qualité et de recours – et de professionnels de santé – offrant d’exercer dans un environnement stimulant –, la recherche témoigne de retombées très positives pour les établissements investis dans les protocoles de recherche clinique.  La place grandissante des CH Depuis une décennie, le développement de la recherche hors CHU a bénéficié d’un incontestable soutien institutionnel. Ce développement n’a d’ailleurs pas ...
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