Les révoltes et les espoirs qui soulèvent les sociétés arabes rendent plus sensible que jamais la crise qui paralyse les relations euroméditerranéennes. Deux ans après la guerre de Gaza qui avait « gelé » l’Union pour la Méditerranée, le « printemps arabe » apporte le coup de grâce au partenariat euroméditerranéen. Quelques responsables français affirment encore que l’Union pour la Méditerranée (UPM) serait la bonne réponse aux défis que pose l’effervescence des sociétés du sud. Mais, en pratique, ils ont opté pour une démarche plus nationale qu’européenne, cherchant par exemple à mettre en avant l’action de la France dans l’affaire libyenne, pour mieux faire oublier les maladresses commises en Tunisie. La Commission européenne s’est voulue un peu plus cohérente. Dans un texte publié en mars 2011 avant le sommet européen extraordinaire sur la Libye, elle reconnaît que « la transformation radicale du paysage politique dans la région [exige] un saut qualitatif » dans les relations avec nos voisins du sud. Elle appelle à fonder sur l’attachement aux valeurs communes une nouvelle stratégie européenne, baptisée « partenariat ...
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