En ophtalmologie, les injections intravitréennes (IVT) sont devenues un acte très fréquent (1,3 million en France en 2019), avec un fort impact environnemental, que ce soit en termes d’émissions polluantes, de consommation de ressources ou de production de déchets. Pour tenter de limiter cet impact, l’écoconception des soins semble être pour les professionnels une des approches les plus pertinentes.
Depuis la révolution industrielle il y a 150 ans, la température terrestre moyenne a augmenté de 1°C, voire 3°C au niveau des pôles. Les scientifiques s’attendent à une augmentation de la fréquence des catastrophes naturelles : élévation du niveau des océans, inondations, sécheresses, incendies, tempêtes, augmentation des vecteurs de maladie infectieuses(1)… À l’échelle mondiale, les services de santé génèrent des émissions de gaz à effet de serre considérables. L’utilisation croissante de matériel à usage unique a aussi pour conséquences l’augmentation à la fois de la consommation de ressources et de la création de déchets (deuxième source de déchets derrière l’industrie alimentaire)(2). Plus précisément, d’après des études, la chirurgie de la cataracte est la plus polluante au monde du fait de l’utilisation importante de matériel à usage unique et du grand nombre d’interventions(3). En tant qu’ophtalmologistes, nous avons constaté l’importante quantité de déchets issus d’une session d’injections intravitréennes (IVT) et avons entrepris une étude pour déterminer l’impact environnemental d’une IVT ...
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