La pratique avancée infirmière franchit un nouveau cap. Avec le décret du 25 octobre 2021(1) s’ouvre la possibilité d’un exercice infirmier avancé dans le domaine des urgences. Les lignes de démarcation des compétences respectives des professionnels de santé continuent donc de bouger, dans un secteur d’activité particulièrement réglementé. Cette évolution réglementaire était attendue dans le domaine des urgences, mais elle contraste avec les textes déjà en place de pratique avancée. Le point sur le nouveau dispositif.
Une opportunité Les textes sont au complet. La pratique avancée est opérationnelle et effective depuis plusieurs années. L’année universitaire 2020-2021 a d’ailleurs vu les différentes promotions universitaires du diplôme de pratique avancée accueillir 1 342 étudiants(2). La dynamique a donc été amorcée, dans les quatre domaines jusqu’ici reconnus par la loi : 1° Pathologies chroniques stabilisées ; prévention et polypathologies courantes en soins primaires (liste réglementaire de pathologies chroniques), 2° Oncologie et hémato-oncologie, 3° Maladie rénale chronique, dialyse, transplantation rénale, 4° Psychiatrie et santé mentale. Le décret du 25 octobre 2021 et son arrêté d’application du même jour viennent élargir les domaines de mise en œuvre, en y inscrivant les urgences, à la condition que cette activité soit exercée par un établissement de santé disposant d’une autorisation d’activité de soins de médecine d’urgence. Les urgences constituent dont un cinquième et nouveau domaine d’exercice de la pratique avancée infirmière, lié à une cinquième mention spécialisée du diplôme. La condition ...
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