Les dispositifs médicaux implantables (prothèses, implants…) sont soumis aux réglementations européenne et française qui imposent à l’ensemble des partenaires d’établir une traçabilité numérique mettant en œuvre l’identifiant unique des dispositifs [1-3]. L’auteur présente ici, au sein du centre hospitalier d’Argenteuil, l’intérêt et les limites de l’informatisation.
Au centre hospitalier d’Argenteuil (CHA), deux circuits distincts de traçabilité des dispositifs médicaux implantables (DMI) coexistent : le circuit informatisé (I), en cardiologie, conforme à la nouvelle réglementation, et le circuit non informatisé (NI), hors cardiologie, et non conforme à la nouvelle réglementation. [encadre_shortcode titre='enc_2023_657_01'] Le premier circuit (I) a été mis en place dans le service de cardiologie interventionnelle : les codes-barres des DM sont scannés durant les procédures et rattachés à l’acte médical effectué sur le patient ; dès leur réception dans l’établissement, les DMI sont enregistrés via le scan de leur identifiant unique (IUD) et attribués aux plateaux techniques. Le logiciel du circuit informatisé, d’une part génère et sauvegarde un compte-rendu intégrant les informations nécessaires à leur traçabilité (identité du patient, identifiant et nom du DMI, fabricant, numéro de lot, identité de l’implanteur, date d’implantation) [4]   ; d’autre part édite un bon de renouvellement du dépôt du DMI auprès du fournisseur. Dans ce premier circuit, il n’y a pas ...
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