En novembre 2016, le ministère des Affaires sociales et de la santé, en association avec l’Institut de recherche et documentation en économie de la santé et avec la collaboration de la Haute Autorité de santé, de la Caisse nationale d’assurance maladie et de l’Agence technique de l’information sur l’hospitalisation, publie l’« Atlas des variations de pratiques médicales ». Un ouvrage qui s’inscrit dans le droit-fil des travaux menés depuis 2010 en vue d’améliorer la pertinence des soins et ainsi d’assurer un accès équitable à des soins de qualité.
L’Atlas des variations de pratiques médicales (1), premier du genre en France, vise à illustrer les écarts de pratiques chirurgicales existants entre les départements et à interroger leurs causes afin de les réduire. Comparer les variations de pratiques médicales Des travaux de la Fédération hospitalière de France (FHF) et de l’Agence technique de l’information sur l’hospitalisation (Atih) (2) avaient en effet mis en évidence des taux de recours très variables d’une région à l’autre, sur des actes fréquemment réalisés comme la césarienne, l’opération du syndrome du canal carpien ou l’appendicectomie. Ces données montraient que le nombre d’actes réalisés varie en fonction de l’endroit où résident les patients. Les facteurs explicatifs habituels tels que l’âge et le sexe ne permettent pas d’expliquer totalement ces variations de consommations. L’Atlas met ainsi en exergue des variations, mais celles-ci ne signifient pas pour autant que ces variations témoignent d’une pratique non pertinente. Il peut exister nombre de raisons pour lesquelles des pratiques varient d’un endroit à l’autre, qu’elles soient de nature ...
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