La question d’une autorisation d’angioplastie coronaire à Chalon-sur-Saône est ici analysée sous la forme d’un cas clinique d’organisation sanitaire. La description de ce cas met en lumière l’effet pathogène d’une pensée dominante sur le service public hospitalier. L’auteur propose ensuite une discussion physiopathologique et thérapeutique.
[encadre_shortcode titre='enc_2017_594_01'] Description du cas Un indéniable besoin à couvrir Un besoin identifié par les praticiens et les études d’épidémiologie géographique Dans une étude faisant suite à des travaux sur la pertinence des actes réalisés pour la Fédération hospitalière de France, présentée à l’Académie nationale de médecine et publiée en 2016 (1), nous avons montré qu’il existe des zones qui ne bénéficient pas encore comme elles devraient d’une avancée médicale absolument majeure et dont la pratique est parfaitement établie. À l’échelle des zones d’emploi, on relève de ce travail le fait qu’en moyenne les zones d’emploi du nord de la Saône-et-Loire ont un moindre recours à la coronarographie, à l’angioplastie et à l’inverse un recours très élevé aux pontages… L’étude permet d’établir des odds-ratio (OR) très significatifs établissant le rôle de la présence cardiologique en proximité. Pour simplifier, si l’on veut que les habitants bénéficient d’une innovation aussi majeure et aussi bénéfique non seulement pour le malade mais aussi pour la société tout entière (le coût d’un ...
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