Comment améliorer la prévention et la gestion des risques psychosociaux (RPS) des personnels médicaux et non médicaux dans un établissement hospitalier en pleine mutation et évoluant dans un environnement de plus en plus contraint ? Le CHRU de Besançon, au titre de son projet social 2010-2013, a choisi d’élaborer et de mettre en œuvre un plan d’actions RPS à partir des préconisations issues d’un diagnostic externe, une opération associant de nombreux acteurs, reposant sur des actions opérationnelles et qui sera évaluée. Une démarche pragmatique aussi, fondée sur la connaissance mutuelle des acteurs, la confiance et le dialogue social.
[encadre_shortcode titre='enc_2013_162_01'] Une démarche en deux temps La prévention et la gestion des risques psychosociaux (RPS) ont été inscrites en 2010 au projet social du CHRU avec l’objectif de conjuguer regard externe et implication interne, en raison des spécificités de cette catégorie de risques professionnels. Les RPS recouvrent des risques professionnels d’origine et de nature variées qui mettent en jeu l’intégrité physique et la santé mentale des salariés et ont par conséquent un impact sur le bon fonctionnement d’une entreprise. Ils sont dits « psychosociaux » car à l’interface de l’individu (le « psycho ») et de sa situation de travail : le contact avec les autres (encadrement, collègues, clients…), c’est-à -dire le « social » (1). Les conséquences des RPS sont à la fois : individuelles : physiologiques (troubles musculo-squelettiques [TMS], migraines, ulcères…), psychologiques (anxiété, dépression, burn-out, démotivation…), comportementales (addictions, violence interne, conflits, erreurs, désinvestissement…) ; organisationnelles : absentéisme, accidents, maladies professionnelles, ...
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