Le suicide et les tentatives de suicide constituent un problème majeur de santé publique par leur importance, leur impact et leurs conséquences. En France, près d’un adolescent sur dix a déjà fait une tentative de suicide. Quinze pour cent d’entre eux récidivera. La moitié des adolescents avec des idées suicidaires ne bénéficient pas des services de santé mentale et ne chercheraient pas à être aidés. Au CH de Cannes et Grasse, l’équipe de liaison du service de pédopsychiatrie a élaboré un dispositif de veille sanitaire qui leur est destiné.Â
L’intérêt que nous portons depuis de nombreuses années à la question de la prévention du risque suicidaire ne s’est qu’amplifié avec les constats qui ont pu être révélés sur cette problématique devenue de santé publique. En effet, les passages à l’acte suicidaires et les suicides constituent un enjeu majeur de santé publique par leur importance, leur impact et leurs conséquences. Ainsi, « en France, un adolescent sur dix a fait une tentative de suicide (TS) […]. Dans 15 % des situations, un deuxième geste sera posé […]. À chaque nouvelle tentative, le pronostic vital, morbide et fonctionnel est altéré(1) ». En outre, 50 % des adolescents suicidaires ne bénéficieraient pas des services de santé mentale(2) et ne chercheraient pas à être aidés(3)» ; « un tiers des suicidants ne débuterait pas le suivi proposé(4) » ; les raisons seraient « extra-personnelles (facteurs structurels, conjoncturels, économiques) ou personnelles (barrières socio-psychologiques à la recherche d’aide)(5) ». « Une des difficultés rencontrées consiste en l’acceptation par le patient suicidant de l’idée même d’un suivi ...
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