L’image de l’hôpital mérite d’être améliorée auprès des prescripteurs. La première difficulté que rencontre tout médecin de ville est celle de l’accès à l’information. Bien sûr, le dossier médical partagé devrait être l’outil de communication et de liaison entre les structures hospitalières et les soins de ville, autour et coordonnés par le médecin traitant, le plus souvent médecin généraliste, et les autres médecins spécialistes de ville.
Malheureusement, et malgré les engagements politiques multiples et les sommes importantes investies, ce dossier médical partagé reste aujourd’hui encore lettre morte. Peut-être que son nouveau pilotage le sortira enfin de l’ornière. Dans l’immédiat, les différents acteurs – hôpital d’un côté, médecins de ville de l’autre – doivent contourner ce déficit d’outil en améliorant la transmission de l’information. Cela passe par l’utilisation des messageries sécurisées, par la transmission des informations liées à une hospitalisation dans les plus brefs délais et des liaisons facilitées avec la médecine de ville. Trop de médecins de ville découvrent encore en lisant leur quotidien régional que le patient qu’ils ont adressé à l’hôpital quelques jours auparavant est décédé ! Sans parler des comptes-rendus d’hospitalisation qui arrivent un, voire deux mois après la sortie du patient. L’utilisation des outils modernes doit être favorisée, y compris dans la transmission des informations en temps réel. On dénonce à juste titre la redondance des examens complémentaires. Il serait facile de les diminuer largement en donnant au ...
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