La maternité de l’hôpital Pitié-Salpêtrière (AP-HP) s’est engagée depuis 2019 dans une démarche écoresponsable, afin d’améliorer la prise en compte des enjeux de santé environnementale et de transition écologique autour de la naissance. Parmi les actions à mener en priorité, la substitution de l’usage unique plastique par de la vaisselle lavable.
Selon l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), la production annuelle mondiale de déchets plastiques a doublé entre 2000 et 2019, passant ainsi de 156 à 353 millions de tonnes. Parmi ces 353 millions de tonnes, 22 se sont retrouvées dans l’environnement [1]. En l’absence de politiques additionnelles, ce chiffre pourrait s’élever à 30 millions de tonnes d’ici à 2040 et doubler d’ici à 2060 [2]. La part des déchets plastiques à usage unique ou d’une durée de vie inférieure à cinq ans représente plus de 50 % de cette pollution plastique mondiale [2], ce qui est considérable pour une consommation très éphémère. Parallèlement, en France, entre 2006 et 2020, la quantité de déchets d’emballages recyclés a augmenté de 45 %   [3], ce qui est encourageant, mais le coût énergétique de la production au recyclage du plastique en passant par la gestion des déchets est conséquent en termes d’émission de gaz à effet de serre (GES). Selon le rapport du Shift Project, le secteur de l’alimentation représente à lui seul 11  % des émissions de GES imputées au secteur de la santé ; il ...
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