En octobre 2016, Marisol Touraine, ministre des Affaires sociales et de la Santé, annonçait un plan de sécurisation des établissements de santé. Doté de 75 millions d’euros, répartis sur trois ans, ce plan concerne à la fois la prévention de la violence en milieu de soin et la sécurisation face à la menace terroriste. Et repose la question de la sûreté à l’hôpital.
Les conditions de travail en milieu hospitalier semblent s’être dégradées, en particulier aux urgences. Selon l’Observatoire national des violences en milieu de santé (ONVS) (1), il y a eu, en 2014, 14 502 signalements d’atteintes aux personnes et aux biens, soit 16 % de plus que l’année précédente. Les résultats de l’Observatoire national de la sécurité des médecins confirment cette tendance : en 2016, 968 incidents ont été déclarés, nombre le plus élevé depuis la création de l’Observatoire. À tout cela s’ajoute la menace terroriste. Les six points clés d’une politique de sécurité Le document présentant les six points clés de sécurité, publié en 2016 par la Fédération hospitalière de France (FHF) et l’ONVS (2), doit permettre aux établissements de développer une politique de sécurité. Cette sécurité passe surtout par la prévention des incidents et l’accompagnement des victimes : analyser les atteintes aux personnes, aux biens et à l’information ; concevoir : améliorer l’organisation du travail et la gestion de la relation avec les usagers ; accompagner : développer la prise en charge ...
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