Dans le cadre du parcours de soins des personnes atteintes d’une affection de longue durée (ALD) ou d’une maladie chronique, tout praticien peut « prescrire une activité physique adaptée (APA) à la pathologie », tels sont les mots du Code de la santé publique modifié par la loi de mars 2022 visant à démocratiser le sport en France (art.L.1172-1 CSP). La possibilité pour le médecin traitant de prescrire l’APA a été ouverte par la loi de modernisation de notre système de santé de 2016 puis élargie à l’ensemble des praticiens intervenant dans la prise en charge du patient avec la loi de mars 2022. La prescription peut même être renouvelée ou adaptée par un masseur-kinésithérapeute.  Si une « volonté politique louable » au niveau national est affirmée, l’enjeu principal de l’APA reste celui de son effectivité et de son ancrage au niveau territorial(1).  L’intervention croisée de plusieurs professionnels de santé impose aux acteurs publics et privés une réflexion en amont sur la pertinence d’un parcours de soins et le fonctionnement en réseau. Le modèle des maisons sport-santé s’est alors diffusé. Mais si, depuis 2019, ...