L’Observatoire de la laïcité a rendu le 4 avril 2017 au président de la République son quatrième rapport annuel *. Fondée en 2013, cette institution présidée par Jean-Louis Bianco s’est imposée comme un « service public de la laïcité ».
L’Observatoire de la laïcité souligne en préambule qu’il ne faudrait pas « faire porter à la laïcité la responsabilité de tous les maux de la société » et qu’il ne suffit pas de « convoquer » le principe de laïcité pour répondre aux problèmes de communautarisme, de ghettoïsation – problèmes qui appellent, selon lui, des « politiques publiques beaucoup plus vigoureuses ». Néanmoins, l’Observatoire rappelle que le cadre légal existant « permet de sanctionner les agissements contraires aux exigences minimales de la vie en société ». Les quatre guides pratiques publiés par l’institution (disponibles sur le site Internet www.gouvernement.fr), dont celui intitulé « Laïcité et collectivités locales », ont été « très bien reçus sur le terrain » (lire Maire Info du 22  octobre 2015). L’Observatoire juge ce type de démarche d’autant plus nécessaire que le droit en vigueur est « profondément méconnu » sur le terrain. Les auteurs du rapport se réjouissent également de la reconnaissance par l’État de la journée du 9  décembre comme « journée nationale de la laïcité », proposée à ...
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