En 2020, en France, plus de 347 000 personnes ont été traitées par chimiothérapie, représentant plus de 3,1 millions d’hospitalisations. Parmi la population traitée, près de 80 % des séjours pour les cures de chimiothérapie concernent quatre types de pathologies cancéreuses : appareil digestif, hématologie, sein et arbre bronchique ; 92 % ont eu lieu en hôpital de jour (HDJ)(1). Certains de ces patients ont rapporté leur insatisfaction du fait des délais d’attente, un paramètre pour eux essentiel dans leur prise en charge(2). C’est un constat également partagé par les professionnels impliqués dans ces parcours(3). Différentes causes ont été recensées : absence de bilan biologique à l’admission en HDJ, présence d’une maladie intercurrente, absence d’une voie (intraveineuse) accessible, défaut de validation médicale à administrer la chimiothérapie (OK Chimio) ou non-mise à disposition de la préparation par la pharmacie dans le respect du rendez-vous du patient.  Il est important de rappeler que de nombreux acteurs interviennent dans le parcours de soin complexe des patients traités par anticancéreux, avec une propension à ...