Depuis le programme HĂ´pital 2007, rĂ©forme importante du mode de financement des Ă©tablissements publics de santĂ©, la tarification Ă l’acte (T2A) vise Ă atteindre une juste rĂ©partition des ressources entre les Ă©tablissements au regard de leur activitĂ© rĂ©elle et de la complexitĂ© des pathologies prises en charge(1). Dans le principe, la notion de T2A est simple, mais sa mise en Ĺ“uvre s’avère complexe, notamment Ă cause du volume important de l’information gĂ©nĂ©rĂ©e et des règles de plus en plus complexes la rĂ©gissant… Exemple Ă l’hĂ´pital Foch pour la prise en charge de patients particulièrement fragiles.
Aujourd’hui, avec la T2A, pour chaque séjour, la totalité des pathologies et des complications prises en charge se voient traduites en un code choisi parmi plus de 70 000 édités dans la 10e révision de la classification internationale des maladies, codes qui sont combinés via des algorithmes de plus en plus sophistiqués. L’augmentation de la productivité des établissements de santé, encouragée par la réforme de la T2A, devrait logiquement s’opérer notamment via une incitation à la diminution des durées de séjour. Or, les mécanismes en place recèlent, probablement du fait d’une complexification progressive, des effets pervers qui jouent à l’encontre des objectifs affichés. Ainsi, il a été constaté en pratique quotidienne une perte de revenu totalement anormale pour la prise en charge des patients les plus lourds quand ceux-ci l’étaient avec des durées de séjour performantes, reflets de protocoles à la pointe des prises en charge. L’étude présentée ici s’attache à évaluer ce phénomène en le quantifiant précisément dans le cadre d’un établissement l’hôpital Foch, dont le case-mix repose précisément sur la prise en ...
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