La conférence annuelle « La santé au Petit Palais » s’est tenue le 5 octobre 2016, en présence des principaux dirigeants de la Fédération hospitalière de France, la Fédération de l’hospitalisation privée, la Fédération des établissements hospitaliers et d’aide à la personne privés non lucratifs, UniCancer, l’Ordre des médecins, l’Union des syndicats médicaux de France, l’Intersyndicat national des praticiens hospitaliers, le Centre national de gestion, les Conférences des directeurs généraux, des présidents et des doyens de faculté de médecine, ainsi que plusieurs parlementaires.
Lors de son discours introductif, Jean-Pierre Dewitte, président de la Conférence des DG de CHU, souligne d’emblée : « Réformer la santé. Ces deux termes sont presque inconciliables en France ! Or, réformer est un changement de caractère radical. Nous avons connu beaucoup de changements, mais pas forcément à caractère radical. » C’est pourquoi tous les acteurs doivent faire preuve de radicalisme, de radicalité, et formuler des propositions ambitieuses ! Oui, il faut considérer qu’un CHU sera avant tout un grand plateau technique, informatisé, robotisé. Oui, il faut considérer qu’il n’y aura quasiment plus de lits dans les hôpitaux, et que l’activité médicale est déjà prédictive, génomique, personnalisée. Oui, on peut espérer que la télémédecine va enfin se développer et enfin être financée, dans un monde où le patient est déjà « googlelisé». Oui, il faut modifier le numerus clausus et le régionaliser pour éviter de voir se multiplier les déserts médicaux. Lié à cela, oui, il faut aller jusqu’au bout des réformes territoriales ! Pour Jean-Pierre Dewitte, sept mesures doivent être mises en place. La ...
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