Les anticoagulants oraux, les médicaments antivitamine K, et les anticoagulants oraux directs représentent un traitement de choix dans la prévention des événements thromboemboliques chez les patients atteints d’arythmie complète par fibrillation auriculaire. Dans l’objectif de maîtriser l’augmentation des dépenses de santé, les auteurs ont évalué les pratiques de prescription de ces traitements en Languedoc-Roussillon ainsi que l’impact du centre hospitalier régional universitaire de Montpellier sur ces prescriptions.
Depuis de nombreuses années, les gouvernements successifs ont cherché à diminuer la croissance des dépenses de santé, notamment au niveau des prescriptions hospitalières qui ont un impact important sur les prescriptions de ville. Ces efforts portent leurs fruits puisque le chiffre d’affaires global généré par le marché des médicaments remboursables en France en 2013 s’élève à 24,72 milliards d’euros, en baisse de 1,8 % par rapport à 2012. Cette valeur se décompose en 18,44 milliards d’euros (-2,2 % par rapport à 2012) pour le marché en ville et 6,28 milliards d’euros pour le marché hospitalier (1), en baisse de 0,6 % par rapport à 2012 après plusieurs années de hausse consécutive. Une partie des efforts consentis touche en particulier les traitements chroniques tels ceux de la fibrillation auriculaire, le plus fréquent des troubles du rythme cardiaque et qui concerne surtout le sujet âgé(2). La prescription d’un anticoagulant oral (ACO) chez les patients atteints de fibrillation auriculaire peut permettre de prévenir le risque d’accident vasculaire cérébral (AVC) et d’embolie systémique (ES), principales complications. ...
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