Le Conseil national de l’ordre des médecins produit chaque année depuis 2003 un rapport * consacré à la permanence des soins ambulatoires. Si celui relatif à l’année 2016 ne se veut pas catastrophiste, il pointe néanmoins clairement les limites du dispositif et présente une partie des solutions envisageables pour y répondre.
PDSA, PDSES, 15, 18, demain 116 117… Le patient non averti (parfois le professionnel averti) peut facilement se perdre dans le dédale de la permanence des soins. Abordant l’enjeu de la permanence des soins ambulatoires (PDSA), le lecteur ne nous en voudra donc pas d’en revenir à sa définition : « Un dispositif de prise en charge des demandes de soins non programmées par les médecins généralistes aux horaires de fermeture des cabinets libéraux (le soir, la nuit, le week-end et les jours fériés)(1)» Historiquement assurée par les médecins de ville pour lesquels il s’agissait d’une obligation déontologique, la PDSA a peu à peu perdu de son prestige et les praticiens ont manifesté leurs réticences à y participer. Elle est, depuis 2003, fondée sur le volontariat des praticiens. La diminution du nombre de médecins d’une part, la baisse du nombre de volontaires d’autre part expliquent les tensions et les réformes qui caractérisent la PDSA de façon persistante. 2016, année de transition En cette année de transition pour les nouvelles régions et les nouvelles agences régionales de santé (ARS), la PDSA a connu une relative stabilité. ...
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