Le rapport sur le management public signé par Maya Bacache-Beauvallet tente de cerner ce qui a achoppé dans sa mise en œuvre pour dynamiser la gestion de l’emploi public et dresse le portrait d’une usure actuelle des cadres doctrinaux en la matière. En effet, les modèles qui devaient permettre la réduction de la taille de l’État, l’amélioration de son efficience et la motivation des agents ont rencontré une impasse. Quelles pistes se présentent à nous, autour de deux objectifs majeurs : mieux coller aux attentes des citoyens/usagers et remotiver les agents ?*
Le rapport sur le management public du think tank Terra Nova s’organise autour de quatre grands chapitres : « Brève histoire des réformes de l’État », « Penser la gestion de l’emploi public », « Les réformes de l’État », « De nouvelles pistes de réflexion ». Brève histoire des réformes de l’État Privatiser, externaliser : moins d’État L’auteur du rapport prend comme point de départ de cette démarche les années 80. Dans une optique de recherche d’une meilleure subsidiarité, l’État a d’abord cherché à modifier son périmètre, avec des opérations de privatisation (par exemple banques, assurances), l’État se contentant alors d’effectuer une régulation du secteur. Au sein de pays de l’OCDE, cette démarche est allée loin, avec des privatisations de prisons par exemple (Grande-Bretagne). Une évolution de la gestion publique « Mieux d’État » Une deuxième vague d’interventions, cette fois dans les années 90, porte sur la fonction publique elle-même. Ce mouvement a voulu repenser le rapport des fonctionnaires à l’État et leur statut spécifique, à partir de constats de défaillances. Il ...
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