Les violences – verbales, physiques, psychologiques ou sexuelles – sont une atteinte grave aux droits humains fondamentaux des personnes et à leur intégrité physique et psychique. La plupart des violences bénéficient d’un déni et d’une loi du silence qui invisibilisent les victimes ainsi que de stéréotypes et d’une « culture de la violence » qui inversent les responsabilités, culpabilisent les victimes et disculpent les agresseurs en organisant leur impunité.
La majorité des violences sont commises par des proches, essentiellement sur des enfants, des femmes ou des personnes en situation de vulnérabilité (les personnes âgées, malades ou handicapées, les victimes de discrimination, les exclues, toutes celles qui sont en situation d'être désignées de façon arbitraire comme « inférieures » et que personne ne protège) et qu’elles se produisent trop souvent dans des milieux censés être les plus protecteurs comme la famille, le couple, les milieux institutionnels d’éducation et de soins, le monde du travail. Elles sont cachées et maquillées en amour, désir, éducation, soins, sécurité, rentabilité… Cet escamotage a pour fonction de protéger le mythe d’une société idéale patriarcale où les plus forts protégeraient les plus faibles, rationalisant ainsi les inégalités et les privilèges d’une position dominante, rendant ainsi les violences possibles. Les victimes qui subissent ces violences sont isolées, condamnées au silence et confrontées, impuissantes, à des violences d’autant plus traumatisantes qu’elles sont impensables. D’où des blessures psychiques et des troubles ...
Identifiez-vous ou créez un compte si vous ne l'avez pas encore fait. Cela vous permet de :
- Lire la suite des articles gratuits (marqués d'une puce verte).
- Lire la suite des articles payants (marqués d'une puce rouge).
Pour les abonnés, pensez à bien renseigner dans votre profil votre numéro d'abonné pour activer la lecture des articles payants.