Les Assises hospitalo-universitaires de Marseille, les 2 et 3 décembre 2014, ont été l’occasion pour les représentants du monde hospitalo-universitaire de s’interroger sur les enjeux actuels auxquels font face les CHU. Il s’agissait d’analyser les apports de la future loi de santé et d’interroger les rapports qu’entretiennent les CHU avec le territoire de proximité dans lequel ils s’inscrivent mais aussi de comprendre comment ils s’insèrent dans l’espace international.
Le rayonnement des centres hospitaliers universitaires (CHU) à l’échelon international est, selon le mot du Pr Jean-Pierre Vinel, président de la Conférence des doyens de faculté de médecine, dans son propos introductif, la « dimension nécessaire de la recherche » ; l’internationalisation des CHU ne doit plus être le « supplément d’âme » bénévole des CHU, alors que les établissements de santé étrangers mènent des politiques d’internationalisation ambitieuses et volontaires. La nouvelle loi de santé porte un message clair à cet égard : les CHU doivent s’ouvrir à leurs territoires. Philippe Domy, président de la Conférence des directeurs généraux de CHU, estime qu’« il n’y a pas d’action pertinente portée par la structure hospitalière sans un lien fort avec les autres acteurs de santé, il faut donc travailler sur le positionnement du CHU comme tête de réseau au sein d’un territoire ». Les facultés de médecine, associées aux CHU, incarnent cette idée selon laquelle les CHU ne doivent pas être pensés comme des « citadelles » mais bien comme des « structures de rayonnement », rayonnement qui se doit ...
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