Nouveaux venus sur le marché de la collecte, les hôpitaux publics pourraient devenir des mastodontes du secteur. Mais ils doivent faire avec le manque de moyens dévolus au fundraising, une acculturation lente des structures au marketing et une législation complexe (1).
Cinq ans d’attente pour... un faux départ. Le 23 août, le ministère de la Santé publiait le décret donnant vie aux fondations hospitalières, créées par la loi Hôpital, patients, santé, territoires de 2009. Enfin, pensait-on, l’hôpital public français, en grave crise du fait de la baisse des financements publics, allait pouvoir se lancer tête baissée dans le grand bain du fundraising. Quelques mois plus tard, force est de constater que non seulement la fondation hospitalière n’est pas l’outil le plus adéquat, mais aussi que l’hôpital n’avait pas attendu cet instrument pour commencer à développer sa collecte. Pour l’instant encore cantonné à quelques établissements, notamment les CHU qui avancent en éclaireurs, le fundraising hospitalier n’en a pas moins bel et bien démarré. Sans tambour ni trompettes, mais avec des succès encourageants. Et aussi, pas mal d’embûches sur le chemin. [encadre_shortcode titre='4965'] Une vague qui monte Institut Curie, institut Pasteur, institut Gustave-Roussy (IGR), ARC, centres de lutte contre le cancer, Téléthon, opérations Pièces jaunes, Le Rire médecin… C’est peu dire que le secteur de ...
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