La Fédération hospitalière de France (FHF) a communiqué récemment l’enquête nationale sur la fin de vie en établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) de l’Observatoire national de la fin de vie (ONFV) (1) réalisée en 2012 (2), à laquelle 53 % des établissements concernés ont répondu (3 705 maisons de retraite dans 22 régions, 95 départements, 45 % en secteur public, 33 % en secteur privé non lucratif et 19 % en secteur privé lucratif). Cela représente un panel de 304 187 résidents accueillis, 74 920 décès enregistrés, dont 70 606 pour lesquels le lieu de décès des résidents est renseigné et 15 276 situations de fin de vie répertoriées sur la période de l’étude. C’est signifiant car cela illustre bien la demande escomptée en formation spécifique des professionnels de santé sur ce registre d’exception (3). En effet, par définition, les personnels non médicaux sont formés à soigner et peuvent, on le subodore, apparaître démunis face à ce qui se traduit par un échec pour eux, la mort du patient qui leur est confié. Aussi ce parallélisme des formes entre Ehpad et unité ...