Numéro 508 - septembre 2011dossier

Appel d'offres

Le monoxyde d’azote médical

Le monoxyde d’azote médical

L’intérêt d’une analyse globale de l’offre incluant la station d’administration sécurisée

Le monoxyde d’azote (NO) est un gaz médical indiqué dans la détresse respiratoire hypoxémiante, associée à des signes d’hypertension artérielle pulmonaire (HTAP), chez le nouveau-né d’âge gestationnel supérieur à 34 semaines, pour améliorer l’oxygénation et éviter le recours à l’oxygénation par circulation extracorporelle (1). Il est conditionné en bouteille et administré par ventilation mécanique après dilution dans un mélange air/oxygène. Les fournisseurs de gaz proposent un équipement d’administration sécurisée du NO qui permettrait un contrôle plus précis des quantités inspirées, une surveillance des produits de dégradation et une consommation de gaz optimisée, avec des économies potentielles à la clé. Deux fournisseurs au moins présentent désormais des offres complètes, comportant le gaz et l’équipement d’administration. Une procédure de mise en concurrence a été lancée, après le recensement précis du besoin hospitalier. L’objectif de l’étude présentée ici est de retracer les différentes étapes de l’analyse d’une offre globale « gaz + équipement », sécurisant l’administration de ce gaz onéreux et permettant de faire évoluer la pratique médicale conformément aux besoins exprimés par les utilisateurs.

Une commission préparatoire d’experts utilisateurs a été constituée avec des pharmaciens responsables de fluides médicaux au sein des établissements de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP), en relation avec les médecins utilisateurs et des pharmaciens de l’Agence générale des équipements et produits de santé (Ageps) en charge des achats. Ce groupe a permis de définir l’allotissement et les critères de choix ainsi que les modalités d’analyse des offres. La consultation comprenait un seul lot, comportant deux articles : l’un correspondant à une présentation de bouteilles de concentration supérieure ou égale à 400 ppm, dont la taille est compatible avec une station d’administration sécurisée du gaz, l’autre correspondant aux indemnités d’immobilisation des bouteilles. Les variantes n’étaient pas autorisées. En option obligatoire, le fournisseur devait proposer un système d’administration sécurisée du monoxyde d’azote, adapté aux bouteilles fournies et mis à la disposition des hôpitaux sous forme de contrat locatif. Les critères de choix annoncés dans le cahier des charges étaient au nombre de trois : la ...

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