Si vous demandez aujourd’hui aux directeurs de systèmes d’information (DSI) de centres hospitaliers ce qui les stresse le plus dans leur métier, ils vous feront des réponses diverses mais qui ramènent pour la plupart à trois dénominateurs communs : le manque de moyens, le manque de moyens et… le manque de moyens. Quelques exemples déterminants : en quelques années, les parcs informatiques ont explosé à la fois du côté des infrastructures (PC, serveurs, réseaux) que des logiciels maintenus. Malgré quelques avancées, les ressources pour les gérer n’ont pas suivi le même rythme, loin s’en faut ; les directions fonctionnelles et les services de soins ont pris conscience de l’intérêt des systèmes d’informations hospitaliers (SIH) : les nouveaux projets s’empilent à un rythme effréné, donnant parfois l’impression de jouer à Tétris pour optimiser le temps disponible… ou non ; les exigences de continuité de service se sont fortement accrues alors que les projets de sécurisation sont rarement priorisés. La moindre panne informatique se transforme rapidement en situation de crise et les arrêts pour maintenance doivent être ...