La prévention de l’inaptitude constitue un enjeu majeur pour les employeurs publics. Le nombre d’agents rencontrant des problématiques de santé est en nombre croissant et la gestion des situations individuelles est de plus en plus difficile. En effet, le vieillissement des effectifs, conjugué à l’allongement de la durée de vie au travail, génère un phénomène de recrudescence des cas d’inaptitude, en particulier sur les postes exposés à une forte pénibilité.
Les employeurs publics sont le plus souvent en difficulté pour trouver des solutions aux agents concernés, et ce peu importe la fonction publique concernée. La gestion du maintien dans l’emploi tend en effet à se complexifier du fait d’un contexte contraint qui vient heurter les pratiques professionnelles et questionner de nombreux enjeux, à la fois humains, médicaux, économiques, RH, etc. Parmi toutes les difficultés rencontrées, celles relatives aux aménagements de poste et au reclassement sont au cœur des préoccupations actuelles. Les employeurs publics constatent en effet une recrudescence du nombre d’agents concernés par le reclassement de poste, que celui-ci soit géographique, fonctionnel, souhaité ou contraint. Ces enjeux sont de plus en plus prégnants, car les employeurs peinent à apporter des réponses qualitatives à l’ensemble des agents concernés : phénomène « d’engorgement » des postes traditionnellement mobilisés pour les reclassements, contraintes financières limitant les marges de manœuvre, faiblesse des dispositifs dédiés (dispositifs tremplins ou postes relais par exemple), pression des autorités de tutelle sur la ...
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