Jean-Claude Pical, directeur d’hopital,dirige depuis 2007 le centre gérontologique départemental de Marseille, qui a le statut d’établissement public de santé. Il nous livre ici ses réflexions sur l’évolution de l’établissement.
Pouvez-vous nous présenter les structures du centre gérontologique départemental Montolivet, à Marseille ? C’est un centre de prise en charge de la personne âgée à Marseille, structuré et implanté dans la cité. Le centre gérontologique départemental (CGD) comprend 600 lits et places centrés sur la prise en charge de la personne âgée qui regroupent une filière gériatrique et une filière Alzheimer. Cette logique de filières est fondamentale dans notre travail, car elle permet la cohérence et la globalisation des réponses à apporter. Le recours à la notion de filière induit une double vision de notre rôle : le caractère primordial de la qualité de vie en institution, à l’hôpital et en maison de retraite (nous sommes à la fois hôpital et maison de retraite) ; la recherche du maintien à domicile autant que possible, avec notamment un rôle essentiel à jouer par rapport à la prévention du mauvais vieillissement constitutif de la dépendance. Qu’entendez-vous par « mauvais vieillissement » ? C’est la fragilité évitable. Les institutions doivent se mobiliser dans ce cadre. Pour ce faire, nous avons un programme ...
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