Le développement de la participation des usagers et des citoyens n’est pas un enjeu spécifique au secteur de la santé. De nombreux secteurs des services et de l’industrie se sont inscrits dans cette dynamique au cours des dernières années. C’est le cas de Réseau de transport d’électricité (RTE) dont la démarche apporte un éclairage intéressant sur le plan de la méthodologie et de l’impact de la participation du public aux projets.
Le débat récent sur la transition énergétique a été l’occasion pour RTE, gestionnaire du réseau de transport électrique français, de communiquer largement sur le rôle prépondérant du réseau de transport pour raccorder de nouveaux moyens de production et pour assurer la mutualisation des ressources d’énergie et la solidarité entre les territoires. Dans un contexte où les oppositions aux projets d’infrastructures en général se multiplient, c’est en effet un enjeu fort pour RTE que de faire comprendre la nécessité de développer le réseau de transport. Si tout le monde considère comme allant de soi de bénéficier d’une alimentation électrique de qualité, personne ne souhaite en subir les conséquences personnellement : les lignes électriques ont un impact sur les paysages, sur la valeur du foncier autour de leurs emprises et elles produisent des champs magnétiques qui font peur. Confronté à ces difficultés depuis bon nombre d’années, RTE a mis en place diverses mesures pour répondre aux attentes de ses parties prenantes : communication, pédagogie, indemnisation du préjudice visuel, plans d’accompagnement de projets (1), ...
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