Les dernières données cliniques établissent clairement que le tabagisme pendant la grossesse est le principal facteur de risque évitable de morbidité et mortalité périnatales et de mort subite du nourrisson. Loin de stigmatiser les femmes enceintes qui fument ou s’alcoolisent, il est possible de les aider par une meilleure écoute ou prise en charge dans le cadre des soins périnataux et en assurant le remboursement des traitements substitutifs nicotiniques, thérapies cognitivo-comportementales par le régime maternité.
Malgré la mesure 10 du plan Cancer (2003) et le soutien par le ministère de la Santé de la charte « Maternité sans tabac » signée par 356 des 580 maternités, un enfant sur cinq naît après une vie intra-utérine exposée au tabagisme maternel (1). Le déficit d’oxygénation provoqué par l’inhalation de monoxyde de carbone (CO) liée à cette exposition peut entraîner des lésions cellulaires du système nerveux. C’est aussi parmi les fumeuses que les pourcentages de femmes enceintes consommatrices régulières ou occasionnelles d’alcool et/ou de cannabis sont le plus élevés. Or, ces trois toxiques – tabac, cannabis, alcool – sont responsables de complications graves alors qu’ils sont facilement évitables. Loin de stigmatiser les femmes enceintes qui fument, ou s’alcoolisent, il est possible de les aider par une meilleure écoute ou prise en charge dans le cadre des soins périnataux et en assurant le remboursement des traitements substitutifs nicotiniques, thérapies cognitivo-comportementales par le régime maternité. C’est possible en formant tous les personnels de la périnatalité au repérage et au diagnostic systématiques du tabac et du ...
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