De nombreux services hospitaliers sont contraints de fermer leurs portes pour une durée plus ou moins longue, faute de soignants. En libérant du temps soignant positionné sur des tâches logistiques, il est pourtant possible de dégager des marges de manœuvre pour limiter cette situation.
La pénurie de personnel paramédical n’est pas nouvelle. Elle touchait déjà plusieurs secteurs hospitaliers, notamment les blocs opératoires et l’imagerie, mais elle s’étend aujourd’hui à des services qui n’y étaient pas habitués et qui ne se sont pas préparés. Ces services sont pourtant essentiels, à la fois pour la prise en charge des activités programmées de l’établissement et pour gérer l’aval du service des urgences de plus en plus débordé. Les causes de cette pénurie sont multiples et elles révèlent la désaffection pour le métier de soignant combinée à des conditions de travail de moins en moins acceptables. Tous les pays occidentaux sont touchés, avec des projections pessimistes sur les prochaines années. La crise sanitaire a par ailleurs accéléré le phénomène en France et à l’étranger. Toutefois, même après plusieurs années de répétition de l’expression « recentrer les soignants sur le soin », le temps des soignants reste extrêmement morcelé, avec certaines missions ne nécessitant pas une expertise soignante particulière. Ces dernières pourraient donc être repositionnées sur d’autres catégories ...
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