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ENCADRÉ Témoignage Pascal Jacob est venu il y a quelques semaines me présenter son rapport. Je lui ai dit : « Retirez les termes “personne en situation de handicap”, mettez “personne”, “personne malade”, “personne en situation de perte d’autonomie”. » Car au fond, tout ce que vous venez de me dire, c’est exactement l’ambition de la stratégie nationale de santé : faire en sorte que non seulement nous ayons de bonnes compétences mais que les bonnes compétences soient articulées entre elles au bon moment. Vous me renforcez dans ma conviction de toujours : la personne en situation de handicap est un éclaireur, un veilleur ; elle est en anticipation et tout ce que vous vivez, tout ce que vous savez, c’est cette compétence dont nous avons besoin. Parce qu’elle touche à ce qui est pour moi au cœur de l’humain: un homme, une femme ne s’exprime pas dans la performance, dans la puissance, dans le pouvoir, mais dans le mot « ensemble ». Cela s’exprime dans la reconnaissance que mon autonomie passe par une hétéronomie, par quelqu’un qui est avant moi, qui m’apprend et, au fond, l’ambition de la stratégie nationale de santé, ...