Par une lettre de mission en date du 13 novembre 2020, Brigitte Bourguignon, ministre déléguée en charge de l’Autonomie, a demandé à l’auteur de produire – en concertation étroite avec l’ensemble des acteurs concernés – une charte éthique sur les valeurs du soin et de l’accompagnement des citoyens âgés. Soutenir l’engagement et la réflexion de toutes celles et ceux qui, au quotidien, font preuve d’attention et de sollicitude vis-à -vis des personnes qui nécessitent et bénéficient d’aide et de soins, telle est l’ambition de cette charte.
L’éthique est à la fois un questionnement et un engagement. Un questionnement sur le sens et la visée de notre action. Un engagement au service d’un certain nombre de valeurs et de principes. Elle s’éprouve d’abord dans une relation, entre des personnes qui bénéficient d’un soin ou d’un accompagnement et toutes celles – professionnels, bénévoles, proches aidants – qui sont présentes auprès d’elles. Par conséquent, une charte éthique ne saurait donner des leçons de morale : son ambition doit être de soutenir l’engagement et la réflexion de toutes celles et ceux qui, au quotidien, font preuve d’attention et de sollicitude vis-à -vis des personnes qui bénéficient d’aide et de soins. En France, la réflexion éthique sur l’accompagnement du grand âge est ancienne. Dès 1987, la Fondation nationale de gérontologie, sous l’égide de Françoise Forette et Robert Moulias, organisait un important colloque intitulé « Droits et libertés ». Depuis, de nombreux textes ont insisté, en France et à l’étranger, sur la vigilance éthique qui doit être de mise dans le soin et l’accompagnement des citoyens âgés. Et les ...
Identifiez-vous ou créez un compte si vous ne l'avez pas encore fait. Cela vous permet de :
- Lire la suite des articles gratuits (marqués d'une puce verte).
- Lire la suite des articles payants (marqués d'une puce rouge).
Pour les abonnés, pensez à bien renseigner dans votre profil votre numéro d'abonné pour activer la lecture des articles payants.