Bruno Vellas, responsable du gérontopôle de Toulouse et président de la Société mondiale de gériatrie (IAGG), est l’investigateur principal de nombreuses études dans le domaine de la maladie d’Alzheimer et de la nutrition du sujet âgé ; il a participé à 350 articles référencés dans Medline, une base de données bibliographiques qui couvre tous les domaines médicaux de 1966 à nos jours. Il est aussi à l’origine de l’European Alzheime’s Disease Consortium (EADC) financé par la Commission européenne.
Le CHU de Toulouse a été le premier à créer un gérontopôle. Quatre ans après sa création, quel retour d’expérience et quelle valeur ajoutée de cette structure avez-vous pu constater sur Midi-Pyrénées ? Toulouse a eu une génération d’avance sur les autres CHU. En effet, le Pr Albaradère avait créé toute une filière gériatrique importante avec 90 lits de court séjour, des lits de SSR spécialisés, de post-urgence gériatrique, des centres de consultations mémoire… Il a conduit le développement de structures dédiées et de la recherche clinique, car une spécialité ne devient grande que lorsqu’elle permet le développement de travaux de recherche clinique lui permettant d’améliorer sa pratique. La création du gérontopôle sur Toulouse se voulait une association de ces deux éléments : une recherche clinique de pointe et son application dans la pratique hospitalière. Quel lien le CHU a-t-il avec le gérontopôle ? Celui-ci est-il spécialement dédié à la recherche médicale, ou est-il une extension du CHU sur les pathologies de la personne âgée ? Le gérontopôle est inclus dans le CHU et permet à celui-ci de développer un certain ...
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