L’endométriose touche plus de 2 millions de femmes en âge de procréer. L’errance diagnostique autour de cette pathologie est beaucoup trop longue : sept ans en moyenne sont nécessaires pour poser un diagnostic. Or les symptômes ont un impact considérable sur la qualité de vie des personnes atteintes et non prises en charge. Pour améliorer encore les conditions du diagnostic, un essai clinique mené avec Endotest – test salivaire utilisé en troisième intention – permettra de recueillir en vie réelle les données manquantes en vue d’une évaluation pour une prise en charge pérenne de droit commun. Au titre du forfait innovation, Endotest est indiqué chez des patientes ayant un bilan d’imagerie de référence négatif ou incertain mais présentant des symptômes fortement évocateurs et invalidants. En effet, le diagnostic de l’endométriose peut s’avérer difficile lorsque l’examen clinique en première intention et le bilan d’imagerie en deuxième intention produisent des résultats divergents. Dans le cadre de la stratégie nationale de lutte contre l’endométriose lancée en 2022, Catherine Vautrin s’était engagée sur le sujet ...
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