Le monde du sport est de plus en plus exigeant pour ses athlètes. Repousser ses limites pour aller plus loin, plus haut ou plus vite met à mal l’organisme à court, moyen et plus long termes.  L’encadrement médical qui accompagne ces grands sportifs tout au long de leur carrière ne peut assurer le « service après-vente » lorsqu’ils reprennent une vie normale et qu’ils se réfèrent à leur médecin traitant. Surcharge d’entraînement, contraintes pondérales ou morphologiques, souffrances psychologiques et autres traitements justifient en effet un suivi médical au long cours que l’organisation actuelle du sport n’est malheureusement pas en mesure d’assurer.  Mais si notre médecine sportive française est à l’avant-garde, sous la conduite des sociétés savantes telles que la Société française de la médecine et de l'expertise du sport (SFMES) et la Société française de traumatologie du sport (SFTS), nous connaissons de sérieuses difficultés à la transmettre aux médecins qui sont au plus près des patients, pourtant confrontés à établir des certificats de non-contre-indication à des pratiques compétitives comme à prescrire une ...