Parmi les chantiers préparatoires à ce qui est devenu le plan Ma santé 2022, l’un concernait les conditions d’exercice. Il a été conduit par Aurélien Rousseau, alors président-directeur de la Monnaie de Paris (et désormais directeur général de l’agence régionale de santé d’Île-de-France), avec l’appui de Christine d’Autume, inspectrice générale des Affaires sociales.
* A. Rousseau, C. d’Autume, « Transformer les conditions d’exercice des métiers dans la communauté hospitalière », septembre 2018. https://solidarites-sante.gouv.fr Le rapport Rousseau part de plusieurs constats et souligne d’emblée la spécificité des métiers hospitaliers : « Le rapport à l’univers hospitalier ne peut pas être froid, administratif ou seulement technocratique. » Un peu plus loin, il considère que « même si la satisfaction de soigner et de sauver est toujours présente au quotidien chez les soignants, un mal-être s’est désormais installé profondément », ou encore que « l’exercice professionnel a perdu de son sens ». Les auteurs insistent toutefois sur le fait que « travailler à l’hôpital public a un sens fort, c’est un engagement porteur de valeurs, c’est le lieu de la diversité des missions, de la recherche, de l’enseignement, pour certains, de la diversité des malades, du service à tous les publics, du respect de valeurs constitutives de notre lien social : la non-discrimination, la solidarité envers ceux qui sont en situation de faiblesse et la continuité du service ». Une ...
Identifiez-vous ou créez un compte si vous ne l'avez pas encore fait. Cela vous permet de :
- Lire la suite des articles gratuits (marqués d'une puce verte).
- Lire la suite des articles payants (marqués d'une puce rouge).
Pour les abonnés, pensez à bien renseigner dans votre profil votre numéro d'abonné pour activer la lecture des articles payants.