La sécurisation du médicament à l’hôpital est en perpétuelle évolution : contraintes réglementaires, avancées technologiques, moyens personnels et matériels… Après la visite de certification des experts-visiteurs de la Haute Autorité de santé, le circuit du médicament de l’hôpital de Penne-d’Agenais a dû être revu et corrigé. Une remise en question qui a permis un travail en étroite collaboration des médecins, du pharmacien et de l’équipe soignante, maillons d’une chaîne de qualité au service du patient.
L'hôpital de Penne-d’Agenais, implanté dans une commune de 2 800 habitants en Lot-et-Garonne, a une capacité de 222 lits et places autorisés et installés, parmi lesquels 144 lits (soins de suite et réadaptation et Ehpad) relèvent de l’usage de la pharmacie interne. L’équipe médicale compte sept médecins généralistes et un pharmacien à temps partiel. L’établissement travaille aussi avec deux équipes mobiles interhospitalières, celle des soins palliatifs et celle à orientation gériatrique, toutes deux rattachées au centre hospitalier de référence situé à huit kilomètres. Jusqu’en 1997, le processus clinique de la prise en charge médicamenteuse (prescription/dispensation/administration) n’avait pas été défini. Une succession de non-conformités et de dysfonctionnements a conduit à une réserve majeure sur le circuit du médicament lors de la visite de certification de la Haute Autorité de santé (HAS), première version (2006). Cette remise en question a permis de constituer un groupe de travail pluridisciplinaire mené par le pharmacien et la directrice, le cadre supérieur de santé, lui-même épaulé par les cadres des services. Les ...
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