Si les conséquences des cyberattaques peuvent gravement impacter les établissements de santé, il semble que la connaissance de la menace que représentent de tels actes, de leurs différentes formes, est peu voire pas connue des agents hospitaliers. Pourtant, connaître le risque implique que l’on se prépare à y faire face. C’est dans ce contexte que l’Association nationale pour la formation permanente du personnel hospitalier (Anfh) accompagne depuis 2021 ses établissements adhérents.
En 2021, le nombre d’attaques cyber a doublé par rapport à l’année précédente. Dans la plupart des cas, les centres hospitaliers font face à des pirates informatiques qui réussissent à s’infiltrer dans leur système informatique pour y voler des données sensibles et en bloquer l’accès. Une rançon est exigée en échange d’un retour à la normale. Les établissements attaqués se retrouvent alors souvent totalement paralysés et les conséquences peuvent être lourdes, aussi bien pour les patients pris en charge que pour les agents qui se retrouvent à devoir œuvrer en mode dégradé. La politique étant bien sûr de ne jamais payer la rançon, le retour à la normale n’arrive qu’après plusieurs mois d’un lourd travail de reconstruction et de sécurisation du système informatique. Organisme paritaire collecteur agréé (OPCA) de la fonction publique hospitalière, l’ANFH collecte et gère les fonds consacrés à la formation. En matière de cybersécurité, elle propose à ses établissements adhérents et leurs agents une action de formation nationale (AFN) : « Renforcement de la cybervigilance – Acquérir les bons réflexes ». Les ...
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