Numéro - novembre 2016

enc_2013_76_01

lecture « […] Je suis médecin, je prescris des médicaments et des examens de laboratoire, je fais du dépistage, je tente de faire en sorte que mes patients bénéficient de toutes les innovations techniques ou thérapeutiques. Mais, dans le même temps, je veille en conscience à ne pas leur nuire (ce qui paraît la moindre des choses mais ne va pas de soi !), à mesurer en permanence le rapport bénéfices/risques résultant pour eux de mes décisions, à les informer et à leur expliquer les choix que l’on peut faire ensemble dans une sorte de contrat moral et éthique. Je m’efforce de ne pas appliquer mécaniquement des recettes toutes prêtes et d’agir de façon personnalisée en tenant compte du mode de vie des malades, de leur culture, de leurs croyances. Faut-il le rappeler ? La médecine ne doit pas oublier l’humain, qui est au centre de ses préoccupations. Je ne prétends pas être un médecin exceptionnel. Simplement, comme beaucoup de mes confrères, j’estime indispensable et salutaire que nous nous posions des questions sur notre exercice médical, sur nos pratiques, sur la finalité de nos actes ; bref, il me semble primordial que nous donnions ...

Identifiez-vous ou créez un compte si vous ne l'avez pas encore fait. Cela vous permet de :

  • Lire la suite des articles gratuits (marqués d'une puce verte).
  • Lire la suite des articles payants (marqués d'une puce rouge).

Pour les abonnés, pensez à bien renseigner dans votre profil votre numéro d'abonné pour activer la lecture des articles payants.