Au cours de la cinquième édition des Rencontres RH de la santé qui s’est tenue les 3 et 4 octobre 2016 (1), une conférence a réuni un représentant de chaque institution particulièrement impliquée dans la déclinaison des contrats de retour à l’équilibre financier (Cref) hospitaliers : le comité interministériel de performance et de la modernisation de l’offre de soins, une agence régionale de santé et une direction des ressources humaines de CHU (2).
Vue du comité interministériel de performance et de la modernisation de l’offre de soins (Copermo), d’une ARS ou d’une DRH de CHU, la mise en œuvre d’un plan de retour à l’équilibre renvoie à deux paradoxes : autant la maîtrise de la masse salariale imprègne la logique managériale des décideurs hospitaliers(3) et des autorités de contrôle, autant le milieu hospitalier conserve une certaine pudeur quant à l’affichage ou la communication sur les économies traduites en termes d’emploi et de réduction d’effectifs. Au regard de la structure des charges à l’hôpital – la masse salariale représentant deux tiers des dépenses d’exploitation –, il apparaît naturel que la limitation des dépenses hospitalières s’appuie sur des mesures portant sur le nombre d’équivalents temps plein (ETP) ou sur le prix du travail. Pourtant, la prégnance du volet RH des plans de redressement fait écho à la quasi-absence de littérature en la matière. De même, chaque projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS) valorise les sources d’économies sur le virage ambulatoire, sur l‘achat public, ou sur les médicaments, mais rarement ...
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