Numéro 523 - février 2013université d’été alzheimer

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Solitudes cumulées de la personne, des proches et des aidants professionnels

Solitudes cumulées de la personne, des proches et des aidants professionnels

869 000 personnes souffrent de la maladie d’Alzheimer ; plus de 4 millions de personnes aidant un proche, des dizaines de milliers de professionnels du champ sanitaire et médico-social. À tout le moins, on peut dire qu’ils ne sont pas seuls, que nous ne sommes pas seuls.

Et pourtant, la personne malade est isolée dans sa maladie, dans ses perceptions. Elle est traversée par des sentiments d’incompréhension et d’injustice. Elle est seule, car elle oublie que les autres sont présents, qu’ils sont venus la visiter, qu’ils sont intervenus auprès d’elle. La famille, notamment le conjoint, évoque une sensation d’enfermement dans le rôle d’aidant et de restriction de la vie personnelle. On constate une diminution des activités sociales et de loisirs et une rupture progressive avec l’entourage amical, avec le voisinage. Les professionnels, qui interviennent au quotidien, témoignent d’un face-à-face enfermant entre eux et la personne malade, isolée ; débordés par les appels de la personne, jour et nuit.  Les professionnels des Clic du Val-de-Marne ont fait leur cette idée que si seul on va plus vite, ensemble on va plus loin. Actions proposées par le centre local d’information et de coordination (Clic)  Préserver les relations sociales (pas seulement familiales) et les activités personnelles pour la personne malade et son entourage : temps libéré, temps pour soi, vacances et loisirs… ...

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